Metafora

Lettre à 007

 

Mon cher James,

Au service secret de Sa Majesté, beaucoup rêvent de tes exploits.
James Bond 007contre Dr No, L’homme au pistolet d’or et
Goldfinger 
n’ont-ils pas fait ton prestige, ta puissance et ta gloire ?

Pourtant, le Spectre de Skyfall, Moonraker et Octopussy te hante jour et nuit.
Et même si tu es fier de ton Permis de tuer, tu sais que Tuer n’est pas jouer.
C’est au Casino Royale que l’on joue. Dans la vie, il vaut mieux Vivre et laisser mourir.

On ne vit que deux fois, James. Seuls Les diamants sont éternels.
Alors Meurs un autre jour, je t’en prie. Et que Jamais, plus jamais, Goldeneye,
Quantum of Solace ou Opération Tonnerre ne nous séparent l’un de l’autre.

Le monde ne suffit pas à étancher ta soif, James, tu le sais maintenant.
Alors peut-être que L’espion qui m’aimait et m’envoyait des Bons baisers de Russie
pourrait me redire : « Rien que pour vos yeux, j’aimerais être Dangereusement vôtre ».

Que Demain ne meurt jamais, James, pour toi et pour ta James Bond Girl.

                                                    Honey Rider (alias Ursula Andress)

 

Texte de Charles Brulhart, écrit à l’occasion d’un soirée-films consacrée à 007, le 28 décembre 2015.

Version PDF de « Lettre à 007 »

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