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L’injure salit celui qui la profère

Un homme ayant appris que Bouddha observait le principe de compassion qui commande de rendre le bien pour le mal, vint et l’injuria. Bouddha demeura silencieux. L’homme ayant cessé ses injures, Bouddha l’interrogea :

– Mon fils, si quelqu’un refuse d’accepter un présent qu’on lui fait, à qui ce don appartient-il ?

 L’homme répondit :

– Dans ce cas, le présent appartient à celui qui l’a offert.

– Mon fils, dit Bouddha, tu m’as injurié, mais je refuse d’accepter tes injures et te prie de les garder pour toi. Ne seront-elles pas une source de malheur pour toi ?

L’insulteur ne répondit pas et Bouddha continua :

– Celui qui méprise ou insulte un autre homme est semblable à celui qui lève la tête et crache vers le ciel. Son crachat ne souille pas le ciel, mais il retombe sur le cracheur et le salit. Ou il est semblable à celui qui, le vent étant contraire, jette de la poussière à un autre homme. La poussière ne fait que revenir vers celui qui l’a lancée.

L’homme sage ne peut être blessé, et le mal que l’autre voulait lui faire retombe sur son auteur.

Conte bouddhiste.
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